Caroline Nimal – Energétique Traditionnelle Chinoise

Ménopause et périménopause : bien plus qu’une histoire de bouffées de chaleur

Beaucoup d’entre nous ne connaissent de la ménopause que les bouffées de chaleur. Pourtant, la réalité est bien plus subtile. La périménopause peut débuter tôt avec ou sans ce symptôme emblématique. C’est une transition progressive, comparable à une nouvelle puberté : un passage de vie où le corps, les hormones, mais aussi le cerveau, traversent de profonds remaniements.

Bien avant l’arrêt des règles, des signaux s’installent : cycles qui raccourcissent, règles plus abondantes, fatigue inhabituelle, hypersensibilité, douleurs articulaires qui s’installent, besoin de ralentir… Beaucoup de femmes, à 42 ans, n’y prêtent pas attention, pensant que « c’est trop tôt » ou carrément ignorant que ça peut commencer dès 40 ans. Pourtant, le corps commence déjà à écrire une nouvelle page.

 

Je dis souvent que la ménopause ressemble à une deuxième crise d’adolescence : chamboulements, perte de repères, émotions à fleur de peau. Comme à 14 ans, notre identité est questionnée, nos priorités bousculées.

Dans mon cabinet, de nombreuses femmes me confient ressentir le besoin de ralentir, de se recentrer. Loin d’être une faiblesse, c’est une force : vous êtes à l’écoute des messages de l’organisme. Vouloir lutter à tout prix contre ce mouvement naturel, c’est comme exiger d’une adolescente en pleine puberté d’être toujours calme et rationnelle… ou d’une femme enceinte d’être vive et rapide. Impossible, et contre-productif. Reconnaître, accepter et adapter son rythme est une forme d’intelligence que nous avons toutes interêt à developper. 

Ce passage, bien que déroutant, est aussi une opportunité : celle de se reconnecter à soi-même, à ce qui fait sens pour nous au-delà de nos rôles maternels, professionnels ou sociaux.

 

menopause - acuponcture - bouleversement

Du point de vue de la médecine traditionnelle chinoise, ce ralentissement est connu et reconnu. Il est  décrit dans les textes anciens : il est normal de sentir que l’on ne peut plus « en faire autant ».

Les recherches récentes en neurosciences confirment ce ressenti : le cerveau vit des transformations comparables à celles de l’adolescence ou… de la grossesse.

Je vous conseille d’ailleurs si vous pouvez vous le procurer le long article de « Cerveau & Psycho » n°173  de février 2025 qui détaille toutes les récentes découvertes de l’impact de la périmenopause sur le cerveau.

À 43 ans, j’ai moi-même observé les premiers signes : des cycles un peu raccourcis, des règles plus abondantes, une fatigue différente, et surtout l’impression que mon cerveau n’était plus capable de jongler avec autant de sujets qu’avant. Si je n’avais pas été formée à observer ces changements, je n’aurais probablement rien remarqué. Pourtant, ces indices sont précieux : ils nous aident à comprendre que notre corps amorce une nouvelle étape.

La ménopause n’est pas une fin, mais une transition. Comme la puberté, elle bouscule pour mieux nous transformer. Elle nous invite à écouter nos besoins, à honorer notre énergie, à ralentir pour mieux vivre.
Et c’est là que l’acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise offrent un accompagnement précieux : pour apaiser les inconforts physiques, mais aussi pour soutenir cette profonde mutation intérieure.

Quelques éléments complémentaires sur la ménopause et la périmenopause sur la page de mon site : Ménopause

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